


Le salon du livre
Paris, porte de Versailles, 23 mars 2013
Étape incontournable en France chaque année, le Salon du Livre de Paris, se tenant Porte de Versailles, est l’événement culturel rassemblant quelques 190 000 visiteurs, en moyenne, chaque année. L’occasion pour les mordus de lecture, ou d’écriture, de se retrouver autour de leur passion et de rencontrer de nouvelles têtes, leurs auteurs favoris, d’échanger et de découvrir.
Si le salon débutait le vendredi, voire le jeudi, lors de la soirée d’inauguration, la petite voiture lyonnaise a débarqué pour le début du week-end. À l’ouverture des portes, 10h, c’est déjà la cohue ! Par où commencer ? Qui dédicace ? Et les conférences, qui les animent et de quoi parlent-elles ?
C’est un premier tour initiatique, pour prendre ses marques et ses repères.
Midi, c’est l’heure de pique-niquer au fond du hall, derrière la carriole de bonbons, pour déguster des sandwishes… mais surtout de succulents muffins aux chocolat ou à la carotte et aux noix, préparés avec amour par la trésorière de Génération Écriture, LorianO. L’occasion de papoter avec ceux que l’on connaît ou ceux que l’on rencontre. Certains se ruent sur la conférence sur l’érotisme, d’autres patientent, dans l’attente de la dictée, débattant sur leurs derniers résultats sur les simulations Pivot sur internet.
Ah, cette fameuse dictée. Chaque année, une étape inévitable, chaque année, des cœurs d’auteurs affirmés qui se font piétiner. Cette fois, le thème : le voyage. Bonjour capitale imprononçable, salutations à toi, auteur sénégalaise au nom alambiqué. À vous seuls, vous avez contribué à comptabiliser mes sept fautes ! Cela m’apprendra à manquer de culture générale ! Même pas de consolation, puisque la moitié de nos sacs ne contenaient pas de cadeaux. Je regrette d’avance l’attente dans la salle des médecins, sans mon petit carnet sur les 200 références du cinéma à connaître par cœur. Ma vie ne sera plus la même. Organisateurs de la dictée, en plus de nous avoir rappelé que nous n’étions que des fourmis en matière d’orthographe quintessenciée, vous avez provoqué notre frustration… (Votre déni, notre colère, ceci est une autre histoire…)
Mais quand vint l’heure des retrouvailles programmées, quelle fut notre surprise de nous retrouver aussi nombreux ! Internautes de tous horizons, de tous âges. Réunis en ce lieu. Encore fallait-il trouver le temps de parler à chacun, ce qui ne fut guère aisé ! Quelques rires et photos plus tard, un tour du salon en groupes éclatés et éparpillés, avant de nous retrouver pour un goûter improvisé. Les discussions passionnées prennent de l’ampleur dans la bouche de certains, tandis que d’autres se lancent dans un petit atelier d’écriture. Les derniers découvrent encore qui est qui, dans un élan de joie et de surprise. Les départs débutent. Ce sont de courts au revoir. Car, aucun doute, nous serons ramenés à nous revoir. Lors d’une table ronde, peut-être. Mais tous sont déterminés à ne pas en rester là, tant l’après-midi fut bonne. Les plus braves se relancent à l’assaut des stands, pour partager quelques mots avec les auteurs, éditeurs, libraires et bibliothécaires. Et un poster de la BDSL plus tard, il est temps de partir, le Salon ferme bientôt ses portes…
Mais pas d’inquiétude, nous revenons le lendemain ! En comité bien plus réduit ! L’occasion de s’insérer dans les queues de nos auteurs favoris, de consacrer plus de temps aux stands et aux exposants, de suivre des conférences passionnantes, comme celle du scénariste Arleston, de retrouver des amis internautes de la veille ou qui n’avaient pas pu venir. Mes livres sous le bras, le cœur plus léger, le sourire aux lèvres, je pouvais revenir à Lyon sereinement… Ce week-end fut bien trop court… !
Un grand merci aux internautes qui furent présents : LorianO (trésorière aux muffins), Aleksey (secrétaire assidu), Luciole (gérante valeureuse), Alister (premier membre de Génération Écriture), Del*, Kitsune, Maddy, Aldaron, Tochiro, Kallisto, Matt’, Day, Eans, Ulter, R.E.D., l’équipe de Papiers Froissés (Buulle, ManoucHe, Mildred, Clem’s, Marion…), Tenebra, Flora, Inspi, Tlina, machine, machin, Framboise, et tous leurs amis.
Je remercie tous les auteurs exposants qui ont daigné me prêter une oreille (je les ai accrochées au-dessus de mon lit), en particulier Céline Guillaume, auteur choisie pour le lancement du Livre Voyageur, et Mireille Calmel, mon idole littéraire de toujours, dont vous aurez l’occasion de lire probablement une interview dans le prochain webzine.
Ielenna