

l'IMAGINA'LIVRES
par Ielenna
L’Imagina’livres ne vous dit pas grand-chose, mais c’est bien normal. Ce petit salon sort tout juste de sa deuxième édition. Lancé par l’association étudiante de l’Imagina’rium, créée en octobre 2015, il regroupe au mois de mars des auteurs, des éditeurs et des illustrateurs. Leur but : promouvoir l’imaginaire francophone et toucher aussi bien le public étudiant que familial en offrant à la ville de Toulouse l’opportunité de venir à la rencontre de ces créateurs.
C’est en plein cœur de l’université Jean Jaurès que Génération Écriture a participé à la deuxième édition de ce salon, le vendredi 17 et le samedi 18 mars. Notre première expérience dans le Sud-Ouest ! L’entrée est en participation libre, l’organisation aux petits soins. Le nombre d’exposants est réduit, mais très vite, nous retrouvons des têtes connues, des auteurs ou éditeurs rencontrés sur d’autres salons.
Mais Toulouse n’est pas la porte à côté… ! Un avion en retard peut vite amputer votre journée de salon. Heureusement, quand on a un bureau de choc, tout est là ! Surtout les carambars sur le stand ! Les autres accessoires sont déballés, en particulier notre petit nouveau : le Codex, sortant tout juste de l’impression ! Il chatoie de mille feux et personne ne doute qu’il attirera les gens jusqu’à nous.

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Des salons, nous en avons faits, nous commençons à les connaître. L’ambiance, l’organisation, les conférences, le public, les repas… les expériences nous servent à titre de comparaison. Et il en va sans dire que l’Imagina’livres de Toulouse nous a toutes séduites. La motivation de l’équipe organisatrice, qui désirait faire de son mieux, y était pour beaucoup. Un petit salon étudiant porté par la passion nous a donné bien plus que certains rendez-vous jugés plus prestigieux. Parfumées par le diffuseur de notre voisine d’en face (mais ça sentait si bon, merci Tiphs !), nous avons accueilli les curieux à notre stand sans se lasser des questions. C’est un fait : le public était intéressé. L’avantage des petits salons ; les gens passent, peuvent s’attarder, ont peut-être moins peur de s’adresser aux jeunes filles charmantes derrière le stand (qui recherchent désespérément le début de la blague du « thon qui monte »).
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Mais au-delà de nos minois (hem) et de nos carambars, c’est bien le Codex qui rafla tous les compliments. « Ça a dû vous prendre un temps fou ! » entend-on régulièrement. On soupire en hochant la tête, en se remémorant nos nuits blanches et nos premières déconvenues. Mais finalement, l’enthousiasme des gens qui le consultent en vaut la chandelle. C’est ça, au fond, Génération Écriture. Du bénévolat, une envie de partager sa passion pour l’écriture, se réjouir de constater que l’on parvient à toucher des inconnus.
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Si ce salon dure deux jours (dont l’un sur un jour de semaine), on ne regrette pas ce dimanche de répit ! Pour retrouver ses esprits (dormir un peu), rentrer chez soi l’esprit léger, en se disant qu’on a vraiment passé du bon temps. Et que oui, on reviendra sans doute.
Si vous habitez dans le Sud-Ouest, le salon de l’Imagina’livres vaut le coup d’effectuer un détour, pour plonger le temps d’une petite heure dans l’univers de l’imaginaire. Un salon accessible, plein de bonne humeur et de passion. Sont proposées par ailleurs des conférences et tables rondes : notre seul regret fut qu’il faille quitter le bâtiment (dans le vent et le froid !) pour nous rendre dans la salle. Peut-être une centralisation est-elle prévue pour les prochaines éditions afin d’inviter plus facilement les gens à assister à ces discussions.
Un grand merci à l’organisation de l’Imagina’livres, pour tous leurs efforts, à Fiona, pour nous avoir hébergées, à l’équipe de Flammèche pour ce dîner au restaurant bien sympathique, à tous nos voisins avec lesquels nous avons adoré discuter, mais surtout aux personnes qui ont échangé avec nous au stand et qui se sont montrées intéressées par les actions de l’association. Nous espérons vous revoir bientôt, que ce soit IRL, sur notre page ou sur notre forum !
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Ielenna
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