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Synastries à Versailles

Pour commencer, je vais me présenter. Autrice de romances SFFF aux éditions Livresque, je gère une entreprise qui se divise en deux secteurs d’activité, créatifs mais bien distincts. Il s’agit de l’analyse de manuscrits, ainsi que l’astrologie et la cartomancie. Tout en maniant les lames de tarot depuis des années, je me forme à l’astrologie auprès d’une professionnelle depuis bientôt deux ans.

Cela nous renvoie à la thématique majeure de ma nouvelle, Synastries à Versailles, qui mêle Histoire et ésotérisme. Je vais vous exposer mes motivations, ainsi que la façon dont j’ai élaboré ce texte qui demeure actuellement à l’état de premier jet.

Au commencement

Pour commencer, j’ai vu défiler un appel à textes sur les réseaux sociaux, en lien avec les astres. Cela m’a interpellée, alors même que je ne suis pas très attirée par les nouvelles en général, en tant qu’autrice ou même en tant que lectrice. Mon genre de prédilection, c’est le roman.

Malgré tout, j’ai songé que cela pouvait constituer un bon exercice. Je me suis référée au guide d’écriture Comment bien raconter des histoires de Morgane Stankiewiez, aux éditions Noir d’absinthe, structure qui connaît bien notre Tiphs nationale.

 

Histoires, fictions et astrologie,

 

par Maria Amini

Cette approche m’a confortée dans cette perspective de m’exercer au format peu familier, en plus de m’aider à me fixer des règles, pour rédiger cette nouvelle. Il était question de respecter une unité de temps et de lieux, mais aussi de conclure sur une chute percutante, aussi bien que déroutante. Un autre angle m’a permis de définir mon intrigue, la notion de conflits et d’enjeux.

Première ébauche

J’ai ainsi élaboré une intrigue de Cour, qui confronte un astrologue et sa fille à un roi dans une lutte de pouvoir. Au début, contextualiser cela dans un décor de fantasy m’a traversé l’esprit, mais j’ai préféré rendre mon univers accessible.

Je me suis remémoré alors l’émission Secrets d’Histoire de Stéphane Bern, que j’ai commencé à regarder pendant le confinement, ainsi que bon nombre de documentaires. L’un des replays portait effectivement sur Madame de Montespan, la favorite du roi-Soleil. Je me suis largement inspirée de ce que j’ai appris, mais aussi de la mise en scène spectaculaire propre à ce média. Cela m’a aidée à visualiser cette époque, ainsi que les interactions entre mes protagonistes, à mi-chemin entre réalité et fiction. Par ailleurs, au cours des siècles passés, les astrologues étaient réellement très sollicités. 

Insérer mon héros astrologue à cette époque me donnait ainsi l’occasion de rendre cet art encore plus tangible. En effet, plus j’avance dans ma pratique de la spiritualité, plus j’évolue vers une approche paranormale plus « réaliste » dans mes écrits créatifs, moins spectaculaire et mirobolante, même si je n’oblige personne à adopter mes croyances.

Ainsi, un autre enjeu consistait à ne pas perdre le lecteur, un piège dans lequel je tombe souvent, en lui rendant l’astrologie accessible. Dans cette optique, j’ai veillé à réduire l’aspect technique, en me gardant de le détailler, pour présenter essentiellement l’impact sur les interactions et la vie de chaque personnage.

Pour conclure, cela reste un premier jet, rien n’est figé. Comme je compte faire relire ce texte, il est possible que l’approche que je viens de présenter évolue. 

 

Maria Amini
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