top of page


Helluva Boss et l'univers Hazbin Hotel

 
Yuyu

Les références à cet univers sont listées en fin d’article.

 

« Attention : le dessin animé qui va vous être présenté contient de la violence graphique, un langage vulgaire, une thématique sexuelle, des flashs de lumière, ainsi qu'une obsédante et démoniaque passion... Alors oui, il est destiné à un public adulte. »

 

Ça y est, j’ai votre attention ? J’ai titillé votre curiosité ?

Si vous ne saviez pas quoi regarder pour Halloween, voici ma recommandation personnelle.

 

Il ne s’agit non pas d’une, mais de deux séries créées par Vivziepop et son équipe. Disponibles gratuitement sur Youtube (si c’est pas beau, ça), elles se déroulent dans le même univers et on peut y retrouver des références de l’une à l’autre de temps en temps.

Hazbin Hotel

 

D’abord, parlons d’Hazbin Hotel. Cette série se concentre sur Charlie, la princesse de l’enfer, ayant l’étrange objectif de diriger un hôtel capable de réhabiliter les pécheur·esse·s. Afin de gérer la surpopulation en enfer, elle croit fermement que la rédemption est la meilleure alternative pour sauver les âmes. Malheureusement, très peu croient en son projet. Elle ne peut compter que sur le soutien de sa fidèle partenaire Vaggie, de leur premier client-test – et acteur X – Angel Dust et d’une puissante entité aux mystérieux desseins, qui répond aux noms de Démon de la Radio ou Alastor (accessoirement responsable d’un massacre en enfer).

 

« On n’est jamais complètement habillé sans un sourire. »

 

Pour l’instant, seul l’épisode pilote est accessible, mais il vous offrira une demi-heure de bon temps. Il est disponible aussi bien en anglais (la version originale) qu’en doublage français sur la même chaîne Youtube ! La série est actuellement en production avec l’entreprise A24 pour une série télévisée (depuis août 2020), il va donc falloir être patient.

Si vous voulez aller plus loin en attendant, sachez que l’univers ne s’arrête pas là. Vous pouvez d’ores et déjà retrouver certains personnages dans d’autres médias, tels qu’Angel Dust dans une chanson qui s’appelle « Addict », le webcomic « Dirty Healings » dans lequel nous apprenons comment il a découvert l’existence de cet hôtel ou encore la vie d’Alastor dans le webcomic « A day in the afterlife ».

 

Helluva Boss

 

Il s’agit de la série spin-off de Hazbin Hotel. Elle raconte les aventures des Infâmes Meurtriers Professionnels (IMP) dans un format épisodique (c’est-à-dire que chaque épisode est clos sur lui-même), qui devient peu à peu feuilletonnant (un fil rouge semble commencer à s’y dessiner). On y suit Blitzø, fondateur de cette entreprise spécialisée dans l’assassinat d'humains, moyennant paiement. Il est accompagné de ses employés Millie et Moxxie, un couple de diablotins spécialisés en armes, de Loona, la chienne de l’enfer réceptionniste, mais aussi d’autres personnages plus ou moins récurrents, tels que Stolas, un prince de l’enfer grâce à qui leurs missions dans l’autre monde sont rendues possibles.

 

« Adieu les problèmes conjugaux, gardez le couteau en cadeau, appelez les Infâmes Meurtriers Professionnels ! »

 

Six épisodes sont actuellement sortis en plus de l’épisode pilote, d’une longueur variant entre 11 et 22 minutes. Le pilote est également disponible en français, mais le reste de la série n’existe qu’en version originale : vous pouvez le trouver en VOSTFR (version originale sous-titrée français) très facilement sur Youtube.

Et si cela ne vous suffit pas, sachez qu’il existe un compte instagram pour chacun des personnages principaux : découvrez ainsi la passion de Blitzø pour les chevaux, les délires lubriques de Stolas ou encore le quotidien de Moxxie et Millie.

 

Points forts de l’univers

Tout l’univers est incroyablement riche et détaillé. Ce que j’adore, c’est le côté transmedia storytelling. Entre la série, le spin-off, les webcomics, clips musicaux, comptes instagram et tout le reste, il y a des tas de façons différentes d’entrer dans ce monde et de découvrir toutes ses facettes. Tant de mystères restent à découvrir qu’on ne peut qu’être impatient·e d’accéder à la suite.

 

Les personnages sont tous très intéressants, avec leur propre background, leur identité, leur façon d’être. Même ce·lle·ux que l’on croise à peine dans la série animée ont, en réalité, des tas d’informations à partager (mais pour ça, il faut chercher un peu sur internet).

 

L’humour : il y a des tas de blagues, références en tout genre, jeux de mots, situations incongrues ou absurdes, qui répondent à leur propre logique. Il y a toujours une bonne raison de rire et ce n’est jamais forcé.

 

L’animation est incroyable. Si je ne devais citer qu’une seule scène, ce serait la bagarre de l’épisode 6 d’Helluva Boss qui est juste… wouah.

 

J’ai dit qu’il y avait des chansons ? Il y a plein de chansons ! Et elles sont drôles, touchantes, entêtantes et de plein de genres différents. Il y en a pour tous les goûts. Rassurez-vous, s’il y en a au moins une par épisode, c’est rare qu’il y en ait plus, mis à part Hazbin Hotel qui en a plusieurs en réserve.

 

Point positif qui en ravira sûrement plus d’un·e : la large représentation de la communauté LGBTQI+ avec des personnages gays, bisexuels ou encore asexuels.

 

Ce que je préfère avec cette série, c’est qu’à chaque visionnage, on y découvre toujours quelque chose de plus : une référence cachée en arrière-plan, une allusion que l’on aurait pas comprise la première fois, un indice pour un futur épisode, une mimique d’un personnage… La preuve, en écrivant cet article, j’ai découvert que le message présent au début des épisodes était quelque peu différent à chaque fois ! Sérieusement, si vous ne l’avez pas regardé au moins trois fois, vous n’avez pas tout vu.

 

Points faibles de ses séries

Faut-il vraiment que je trouve des points faibles ? Bon, d’accord. J’ai trouvé un faux raccord, à un moment. Une veste enlevée, qui réapparaît au plan suivant. Mais est-ce si grave ?

 

À la rigueur : le temps d’attente entre les épisodes. Mais en même temps, quand on voit l’animation de malade, ça peut se comprendre. C’est juste que mon côté impatient n’est pas très content.

 

Ce n’est peut-être pas un point faible, mais plutôt un parti pris : cette série n’est vraiment pas pour tous les publics et s’adresse à une audience mature. Violence graphique, allusions sexuelles, langage cru, si ce n’est pas ce que vous aimez, alors ne regardez pas. Par contre, si ces thèmes ne vous font pas peur, alors foncez, vous allez passer un très bon moment.

 

Alors, toujours pas convaincu·e ? Et si je vous montrais un gif de Fat Nuggets – le cochon de compagnie d’Angel – qui bouge son popotin ?

 

Plus de ressources :


Yuyu
bottom of page